Dire que des gens paient pour se salir comme ça dans les Spas.
Lors des deux dernières fins de semaine, je vous jure que ma peau a rajeunit de 10 ans.
Le cyclocross de Bromont, le samedi dans mon cas, fut un exemple éloquent sur le comment scraper une paire de patin de frein neuf. Neuf avant la course, à la poubelle après 45 min.
Un pouce de bouette sur le tiers du parcours à rouler, c'tait comme si t'étais entrain de faire des séries de 30 sur un leg press. Difficile endurance musculaire. Parcours plat, complètement à l'opposé de celui de Rimouski.
Mais j'ai eu bien du fun. Et ma technique avait l'air d'un gars pas mal moins handicapé mentalement. Au moins, ça progresse de ce côté.
Sur la ligne de départ, mon dérailleur arrière est en mode automatique. Ça va pas ben. J'ai juste 2 tours de fait et j'ai l'air de m'être battu avec un cochon au festival de Ste Perpétue. Pascal Bussières, notre fusée maître B, me prend en pitié et me donne une couple de trucs. Merci.
Au sortir de la course, je n'ai pas eu le droit d'entrer dans l'auto neuve de mon père qui était venu assister pour la première fois à ce type d'épreuve. Parfaite par ailleurs pour voir des cyclistes en action. J'sais pas pourquoi mais il a ouvert la valise...
Le lendemain, pour la deuxième course : Agonie de mon vélo. Pas de pièce de rechange. Pas assez mécano pour comprendre le problème avec le dérailleur dont sa patte valsait comme Felix Baumgartner dans les airs. On va passer Go et réclamer 200 points famille.
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Après 4 jours à la maison, je retourne en Estrie. Dire que des gens ne sortent jamais de leur ville, leur quartier...
En fds avait lieu le 5 ème X-Trail d'Orford. Une sincère course de trail (à pied) dont j'ai fait les 2 premières éditions sur le 21 km. Il était temps que j'y retourne. L'événement a grossit. C'est vraiment rendu BIG.
Toujours l'hélicoptère au départ. Toujours du Metallica au départ. La même toune pour chaque départ.
400 paires de jambes au départ. J'ai halluciné 600 dans les résultats. Par contre, je pars pour 11 km, pas 21.
En fait, je pars trop vite.
Ça donne un drôle de goût du beurre de peannot qui remonte.
Après 3 kilos dans les sentiers de ski de fond, je suis genre 10-12 ème. Ça se termine 56 ème...ça donne une idée du moral.
C'est pas de la trail, c'est de l'escalade ! Même avec des pôles je n'arrive pas à me relancer. Au sommet, je commence à ravoir du jus. Trop tard. Là ça ne monte plus, ça descend pour 15-20 min ! Pis vite à part ça.
Pas moi, les autres !!! Sont malades ! Gars, filles, hermaphrodites, handicapés en chaise roulante, ils me passent tous comme si j'étais arrêté ! C'est pas de la course, c'est de la folie ! Mes jambes, même si je m'étais planté un batteur à œuf dans l'c?&%, ne suivent pas le rythme. J'en regarde un s'étaler de tout son long. De toute beauté. Fin de la rubrique "J'ai le goût d'essayer comme eux", retour au mode "Stie qu'c'est beau icitte !".
Cette course demande un entraînement très spécifique. T'as beau avoir du gaz sur de l'asphalte, rien ne te garanti un résultat dans un parcours comme celui-là.
Mon entourage sort pas pire vidé de leur expérience: Une bonne amie termine détruite, résultat d'abdos qui considéraient l'accouchement trop proche. Si la fille te dit qu'elle a eu plus mal qu'un accouchement, c'est que ça fait mal. Sur le 21 km, mon DG de club se démolit une cheville après 15 bornes. Par contre mon cousin Ironman l'a fait comme ça devrait être fait, relax. Il s'en sort en vie. Chanceux. Comme plusieurs par ailleurs.
Je suis content de l'avoir fait, c'est vraiment une bonne source d'émotions, mais l'an prochain je vais relire ce post 6 semaines avant pour me rappeler d'aller faire de la côte avant...
Depuis les 5 dernières fds, 3 cyclocross et 3 compés de jogg.
Pourtant, je ne suis pas tanné. Mais mon auto stress de retourner sur la 20 vendredi.
Non mon pote.
Vendredi prochain, ton boss va être sur la 5,5...
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