lundi 20 décembre 2010

Vélosexuel...


J'ai eu une expérience il y a 3 semaines dont je vais passer les détails. Ha et puis merde non.  C'est pas mon genre. Allez coucher les enfants.

C'est fait ? Ok.

Je vous ai dit avoir fait un 30 minutes sur le rouleau (le 3 rouleaux...) il y a genre 3 semaines. Ce que je n'ai pas dit c'est qu'après 15 minutes, ça "commencé à engourdir dans l'cuissard ".  Au début un peu, puis de plus en plus insupportable.  Pas capable de me lever debout pendant le training pour relaxer, trop lâche pour prendre une pause, j'ai continué jusqu'au prochain chiffre rond, à la limite de l'exploit.  Le 30 minutes, c'tais pas à cause que les enfants se préparaient à aller glisser, enfin un peu, mais surtout à cause de cet inconfort pas possible.  Mais là, en 2 min, BANG!, Germaine a dégourdie...mais dégourdie solide là.   Assez d'effets pour que ma blonde crampée me demande quel film j'écoutais en pédalant...

L'pire mon cyclocross de sous-sol a une selle où tu peux faire pipi à travers, alors ça marches pas ça ?!

En 24 ans et plus de cyclisme, j'avais jamais eu ce genre d'effet. Je me questionne donc sur mon orientation sexuel...

Je dois être au vélo.  Pu aux femmes (merde...de bouhouhouhou...), pas aux hommes (ça c'est sûr), j'suis pas non plus autosexuel comme dans Jean-Jacques alias le Paon dans Cruising Bar. J'suis maintenant au vélo.  Tiens j'invente un nouveau terme:  Vélosexuel.  C'est pas hétéro, tout le monde connait. Pas métrosexuel, c'est déjà pris pour ceux qui se promène en métro. Pas bisexuel, quoique la sémantique pourrait le laisser penser. Au fait, être aux femmes et bicycles¸ ça comptes tu pour bi ??

Maintenant, je cherches à obtenir le droit exclusif de la distribution des rouleaux et vendre ça comme une alternative au Viagra...

Tout ça m'a donc intrigué (!) alors j'ai fait une petite recherche non-exhaustive sur le sujet...et j'suis tombé sur un article de l'AFP en 2005:

Le vélo ou le sexe, il faut parfois choisir

WASHINGTON (AFP) - Faire du vélo peut gâcher parfois la vie sexuelle voire provoquer chez les hommes certaines pannes irréversibles de l'érection, selon une série de récentes études médicales.
Une selle inadaptée peut ainsi bloquer la circulation sanguine dans les organes génitaux et conduire à l'impuissance. Un certains nombre de femmes cyclistes peuvent également connaître des troubles sexuels dus à une mauvaise vascularisation et innervation du clitoris. Une dizaine d'études faites depuis 2000 et résumées dans trois articles publiés par des médecins dans le numéro de septembre du Journal of Sexual Medecine, estiment que de 4 à 5% des hommes faisant régulièrement de la bicyclette, soit environ un million de personnes aux États-Unis, souffrent d'impuissance à différents degrés, a expliqué l'urologue Irwin Goldstein dans un entretien avec l'AFP.

Pour ce médecin, rédacteur en chef du Journal of Sexual Medecine, qui pratique l'urologie à Boston (Massachusetts) "si vous être chanceux les dommages ne sont que temporaires" et dans ce cas "il vaut mieux changer d'activité physique".

Les hommes utilisant des vélos de compétition dont les selles sont longues et étroites courent le plus grand risque d'impuissance sexuelle, a souligné le Dr Goldstein.

Le périnée, entre l'anus et les organes génitaux, et dans lequel passe un canal contenant une artère et les nerfs participant au bon fonctionnement sexuel, n'est jamais compressé quand on est assis sur une chaise, a-t-il dit.

Mais sur une selle de vélo, la pression est sept fois plus grande, voire davantage. Plus l'avant de la selle est étroit, plus la compression est forte sur le périnée, a ajouté le Dr. Goldstein.

Il a aussi relevé qu'une étude comparant des femmes cyclistes à celles qui courent, a montré que les adeptes du vélo étaient plus nombreuses à connaître des difficultés pour parvenir à l'orgasme.

Le Dr Steven Schrader, un spécialiste du système reproductif à l'institut national pour la santé et la sécurité du travail (NIOSH), il ne s'agit plus de savoir "si faire du vélo pouvait provoquer ou non des troubles érectiles, mais de se demander ce qu'il fallait faire".

Cela ne veut pas dire pour autant qu'on doit s'arrêter de faire de la bicyclette, a souligné le Dr Schrader dans un éditorial du "Journal of Sexual Medecine".

Les cyclistes occasionnels ont rarement de problèmes, a-t-il dit. Mais ceux qui passent de longues heures toutes les semaines sur une selle doivent faire attention, selon ce spécialiste.

Des études ont montré qu'un cycliste assis sur une selle traditionnelle longue et étroite, faisait peser le quart de son poids sur l'avant, exerçant une pression maximum sur le périnée.

Après trois minutes, le flux sanguin alimentant le pénis est réduit de 70 à 80%, a expliqué le Dr Goldstein. Une heure après, la verge devient engourdie, premier signe de problème, a-t-il ajouté.

Pour lui les fabricants de vélos, s'ils ont essayé de mettre au point de nouvelles selles, "évitent de reconnaître ce problème". Ce médecin explique ce refus "peut-être par peur des poursuites judiciaire".

"Il n'est pas normal qu'il n'y ait pas d'avertissement sur les vélos puisqu'il s'agit d'un vrai problème médical", a insisté le Dr Goldstein.

Rejetant ces accusations, Fred Clements, directeur général du "National Bicycle Dealers Association", le groupement professionnel représentant les distributeurs aux États-Unis, a affirmé à l'AFP que cette question était "prise très au sérieux par l'industrie".

Mais, a-t-il dit, "des millions de gens font des kilomètres de vélo sans problème et je ne pense pas que ce soit très commun parmi les cyclistes".

"Nous ne voudrions pas non plus que les gens aient peur de faire du vélo (...) une excellente façon d'améliorer sa forme physique et ses performances sexuelles en même temps", a insisté Fred Clements.
Selon plusieurs études, 5% des cyclistes ayant une pratique intensive souffriraient de troubles modérés à sévères de l'érection. Mais ce chiffre pourrait être sous-estimé du fait d'une sous-déclaration.

L'article de 1997 avait au moins eu le mérite de pousser les fabriquants de selles à mettre au point des modèles supposés moins traumatisants pour les entrejambes. Malheureusement, ces selles en partie évidées ou comportant un gel ne suffisent pas à faire disparaître leurs fâcheuses conséquences sur la sexualité masculine.

Les études du ''journal of sexual medecine'' concluent de manière convergente que plus une personne fait du cyclisme, plus elle risque l'impuissance ou, à tout le moins, une baisse de libido."
(...)

réf:  http://lepetitbraquet.free.fr/sante.htm
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Mon opinion personnelle de tous cela ? J'préfère prendre ce risque, s'il y en a un, à celui de prendre du poids et risquer le même problème...et pour la libido, C'EST QUOI L'RAPPORT ?!

Vous êtes néanmoins avertis, messieurs, mesdames aussi, ça l'air...

2 commentaires:

  1. Bon, c'est sérieux ce qui t'arrive, mais tu m'as fait bien rire ! J'aimerais bien que ça m'arrive ce genre de choses en corrigeant des examens de maths ! :)

    Bonne journée Jean-Seb !

    NATH

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  2. Félicitation d'en parler! C'est drole au début, ça arrive souvent sporadiquement à plusieurs cyclistes, mais ne faut pas l'ignorer si cela persiste.

    Le problèeme n'est pas sanguin, mais nerveux. Ta selle avec une ouverture n'est pas nécessairement beaucoup mieux qu'une pleine. Cela comprime autant sinon plus les nerfs pudendal qui sont de chaque côté. Au mieux, ca aide pour la prostate. Commence d'abord par vérifier ta position sur le vélo pour savoir si tu n'est pas trop penché vers l'avant.

    Moi après avoir fait du vélo pendant 10 ans dont un peu de compétition provinciale les 5 dernières, j'ai commencé a avoir exactement ce que tu décris. Les 2 dernières après ça a dégénéré solide et même pas juste en vélo (ski, jogging, chaise, ...).

    Va voir sur http://www.pudendal.com/ et sur www.tipna.org ou sur http://www.pudendalhope.org/.

    Si cela peut aider quelqu'un....

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