S'entraîner et se sentir coupable...

Très dans le ton de l'idée de ce blog aujourd'hui...

Partir avec mon bike ou mes skis lorsque mes kids me regardent par la fenêtre.  J'déteste ça.  Le chien ça va par contre.  Y m'ont fait le coup en fin de semaine Arrrrrggg....

D'ailleurs j'ai comme l'impression qu'il y a plusieurs parents parmi vous qui devez avoir ce feeling de temps en temps. Je m'en vais faire mon trip d'égoïste afin de garder la forme, profiter de la vie, stimuler les endorphines et ce corps en général qui ne demande qu'à s'évacher.  Et là, Oups ! j'ai une pensée familiale.  C'est entre autre pour ça que j'y vais le plus souvent à l'heure des dodos.

Sinon, c’est en partie poche.  T’es 3 heures à te sentir coupable ou presque.  En tout cas je parle pour moi. Oui j’en profite mais aux 20 minutes je me demande ce qu’ils font ou j’me culpabilise presque de ne pas les avoir sortis dehors avant moi…

Le problème est que le cyclisme et le ski de fond sont des sports qui demandent un minimum de temps.  Faire du triathlon ? Ça prend un horaire rigide et il faut être au sommet de sa motivation sportive pour y arriver, imaginez en plus avec une jeune famille.  J'pense avoir écoulé cette étape de ma vie ! Mais bon, quand les kids seront en âge de sortir dehors à - 500 pas de tuque peut-être que je retrouverai le temps pour faire autant de volume.

Les garderies voient nos enfants assez longtemps comme ça, j'ai pas trop le goût de ne pas les voir la fin de semaine en plus.   Arriver à concilier tout ça demande un minimum d'organisation. 

Sur semaine, ça va.  Personnellement, j'ai souvent jusqu'à 11h pour bouger. Faut juste pas que je niaise. Parce que ça passe vite 2-3 heures à niaiser.  Tiens, 3 paniers de linge à plier et j'suis cuit. C'est que voyez-vous, je plie lentement. Si votre horaire de travail est de 8h à 16h30,  je ne peux même pas comprendre comment vous faites.  Je n'y arriverais pas.

La fin de semaine, si la semaine a été poche question training, là c'est un problème.  Du genre y a mouillé toute la semaine ou encore il faisait -22. Si la fin de semaine est bucolique en plus, là je deviens presque possédé.  Y a une journée que je consens à ne pas trop m’entraîner.  Mais l'autre, si la température le permet c'est sûr que je me pousse dehors.

J'ai essayé le trip "je pars à 7 hre du matin".  C'est bon, mais quand tu sais que si t'avais attendu 3 heures il ferait 7 degrés de plus c'est dur sur le moral.  Et c’est dur sur le corps.  On ne peut pas tout avoir vous me direz.  C'est ça la concession.  Sinon, dès le dîner engloutit, Bang! le ventre plein je fou le camp un peu avant les dodos pour être de retour au réveil.  Pas une bonne idée de faire des intensités à ce moment.  Une chose est sûr, sauf exception, pas de longue sortie la fin de semaine.  C'est là que tous les gars la font, mais pas pour le père d'une jeune famille.  Alors on roule seul. Ça c'est l'autre concession.  Tu roules quand c'est LE temps, pas en fonction des autres.  Parce que si ton partner va à l'école ou est retraité, il a plein de temps because il a un horaire troué.  

Au retour, lorsque tes ti-culs t'attendent avec le sourire en marmonnant quelque chose comme le mot "vélo" en voulant que tu les embarques dessus, t'es certain d'avoir fait le bon choix de ne pas avoir étiré la ride...
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En voici une exception:  En fin de semaine j'ai fais un saut au Mont Ste Anne avec un très bon copain pour 2 jours de ski de fond. Dans l'auto, y avait la marmaille, les skis, des bagages pour 3 semaines et la gardienne de luxe, lire la blonde. Tout ce bordel pour 2 jours de ski ? Ouaisssss ! 

Arrivé sur l'heure du dîner samedi, le copain avait déjà 2 heures de ski patin au compteur, dans la piste #24.  Celle là même par lequel le mot dénivellé est défini par le Larousse Z comme étant:  pente que t'as intérêt à avoir la bonne cire si tu passes par là en ski classique ou bedon passe pas par là si tes ligaments collatéraux internes sont scraps. 

J'ai eu donc peur qu'il ne suive pas pour le reste de l'après-midi puisque l'on s'était prévu un 3 hrs !! Ben non, il en en shape solide et me rappelant que ce même copain m'avait traîné l'été passé dans une ride de vélo durant le même temps, j'ai mis mes skis classique et ouvert la trail en zone 1 sans aucune arrière pensée de baucher.  Lui il a terminé la journée avec 5 hrs de ski.  Avez-vous déjà vu un gars manger le familial 4 de St-Hubert presque seul ?

Drôle de hasard, alors que l'on pensait se faire ramasser par nos blondes vu notre retour tardif, c'est plutôt le gars dans l'chalet de ski qui nous a crié un "C't'à vous ce V.U.S. là ?" -Ouais ? Quoi ?! "Vous deviez sortir des pistes à 16 hrs..." -On s'est un peu perdu, s'cusez.  Et pis, au pire, on ne savait pas !  Et là, vlan, il referme la porte du chalet en beau tabarnak.  Nous, on venait de faire un super de beau 3 hrs, on étais joyeux sans bon sens et on se fait ramasser sincère dès notre arrivée. Comme si on étaient les seuls à ne pas suivre ce genre de réglements à la lettre. Enfin, si, pcq on étaient vraiment les derniers, à 17 hrs...mais comme le billet venait de coûter 20 $, plus le gaz et le reste c'est bien de ne pas faire 45 minutes.  Envoyez-nous la motoneige si vous voulez ou trouvez une façon de faire une tarification différente qui tiens compte de l'heure de coucher du soleil !  Je connais des lecteurs de ce blog qui ont déjà descendus le Mont Ste Anne en ski de fond en se faufilants dans une gondole...quand on se compare, on s'console !

Avant de passer à la journée du dimanche, y avait la nuit.  Enfin, le truc qui sert à se coucher et dormir 8 hrs.  Non on a pas fêté.  Mais une des miennes avait le rhume et voulait faire le party...de 1hre à 3hrs du matin.  Quand tu cours après le Salinex que t'as pas sorti d'avance, ça te réveil.  Quand un enfant de 2 ans décide que c'est le party, c'est le party.  Lui, y s'en fou de ton ski et de ton besoin de repos.  Et quand tu essaies de la rendormir sur un matelas simple pour le reste de la nuit, sort le cache-cerne le lendemain matin.  On était beau à voir.  Moi avec une sale tronche qui attrapait les mouches la bouche ouverte et le chum qui avait l'air d'un gars qui avait skié 5 hrs la veille...c'est à dire, raide.

Parlons-en de ce réveil: -18 dehors, une tempête à l'horizon.  Ça viré en 2 hrs de skate au lieu de 3.  Mais quel beau ski.  J'ai senti quelque chose vouloir geler, encore dans la #24, mais le move de protection à la Michael Jackson a sauvé la mise dans les descentes. Fiouuu !  Parce que ce quelque chose, quand il dégèle, c'est QUELQUE CHOSE...