Merde, en plus de perdre la vie, Wouter Weylandt, le cycliste belge décédé au Tour D'Italie cette semaine, avait entre autre une copine enceinte de 4 mois.
Comme un proçès très médiatisé présentement au Québec, ça se passe de mot.
Allez voir une descente de la quatorzième étape qu'ils auront à franchir...
http://cdn4.media.cyclingnews.futurecdn.net/2011/05/03/1/bettiniphoto_0079481_1_full_600.jpg
http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves2011/20110509_220716_le-jour-d-apres.html
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Le principe de la pyramide, vous connaissez ? En cyclisme, c'est comme en voiture, beaucoup de "passé proche" à la base de la pyramide. Des accidents qui ont passé proches de se produire. Beaucoup mais un peu moins d'accidents légers, encore moins d'accidents graves et toujours moins de déçès. Par contre la ligne est mince sur un vélo entre le "passé proche" et le décès...
Combien de fois vous-êtes vous déjà demandé "ouf une chance que je ne suis pas parti 5 secondes plus tôt de la maison" lorsqu'une auto vous a coupé ? Combien de fois êtes vous bien tombé par terre sans rien vous casser ? Combien de fois avez-vous imaginé faire une crevaison en pleine descente à 75 km/hre ? Moi, souvent ! C'est d'ailleurs pour ça que mes pneus sont changés souvent. Parce que j'suis parano sur les crevaisons en descente. Ce n'est pas ce qui est arrivé au Belge, mais à notre niveau, les risques sont aussi présents.
On consent à pratiquer notre sport malgré tout.
À nous de limiter la largeur de notre pyramide si l'on veut avoir une longue vie sportive.
Un accident, c'est bête parce que c'est justement un accident. Mais les circonstances menant à l'accident rendent celui ci parfois encore plus bête. Faire des stops aux lumières, zigzaguer en ville, ne pas avoir une vision large, rouler sans casque en 2011, oui oui ça existe encore...bref des comportements à changer. VOTRE comportement.
J'ai un ami qui travail avec des traumatisés crâniens. Il porte son casque j'peux vous l'dire.
Moi, ça ne doit faire que 3-4 ans que je fais mes lumières rouges. Jamais trop tard. Dans Charlevoix, mes pneus sont neufs, roulés une fois pour m'assurer qu'ils ne sont pas pincés légèrement en plus. Et quand ça descend à 92 km/hre dans la côte menant à Ste-Irénée, j'freine pareil...
On ne doit pas s'empêcher de pratiquer nos activités, elle sont tous à risques à plus ou moins grande échelle.
Un gars s'est tué cette semaine, son parachute ne s'est pas ouvert. Ça n'arrive vraiment pas souvent je pense. Pourtant ça ne me tente pas d'aller sauter ! Chacun évalue son risque et consent à faire l'activité qui lui plaît. Un requin t'as bouffé une jambe en surf en Australie ? Me semble que tu ne le savais pas.
On espère toujours. Pensée magique parfois. Quand ça cogne trop fort, malgré tout nos précautions, il nous reste la chance. Ce que n'a pas eu Wouter Weylandt.
Tu as raison, je suis toujours surpris de voir des cyclistes sans casques. En entraînement en fds pour le gdpl, on a frappé un nid d'autruche et ça a entraîné la chute de deux coéquipiers. C'est toujours traumatisant de voir une tête rebondir sur l'asphalte. Le bilan : un casque fendu en deux et un léger mal de tête seulement!!! Portez votre casque!!!
RépondreSupprimerLe casque ne vous protège tout de même pas des accidents. La vigilance devrait être le point rassembleur, pas le port du casque.
RépondreSupprimer*Et sans parler que nous en course, il y a les voitures qui passent en sens inverse...sans même s'arrêter, et parfois sans même ralentir!
RépondreSupprimerJe dis ça comme ça, mais il suffirait d'une chute, un écart en peloton au mauvais moment..!